Amateur Media and Participatory Cultures vise à délimiter la frontière entre les pratiques médiatiques amateurs d’aujourd’hui et les canons des pratiques médiatiques et cinématographiques professionnelles. En identifiant différents cadres d’interprétation possibles, allant des perspectives historiques aux perspectives anthropologiques, le volume propose une boîte à outils critique capable de faire face aux développements technologiques et interprétatifs rapides des médias amateurs et des nouveaux médias.

Conscientes du fait que les médias amateurs continuent d’être considérés comme la référence en matière d’enregistrements authentiques qu’on oppose à la manipulation des médias de masse, Annamaria Motrescu-Mayes et Susan Aasman accordent une attention particulière à la manière dont divers ensembles de concepts de médias amateurs ont désormais fusionné à travers les récits visuels mondiaux et les protocoles de communication quotidiens. S’appuyant sur des questions-clés de recherche dans le domaine des études sur les médias et la communication et sur l’analyse de contenu , elles ont évalué les différences entre les productions médiatiques professionnelles et amateurs en fonction de la manière dont les auteurs d’une image ont été influencés par leur contexte de production ou l’ont remis en question. Il en ressort que les compétences techniques, les degrés de mise en scène et/ou de censure de l’information visuelle et les modèles de socialisation médiatique définissent les différences centrales entre la production, la distribution et la consommation des médias professionnels et amateurs.

L’approche méthodique et interdisciplinaire de l’ouvrage fournit des indications précieuses sur la manière dont les expériences culturelles et la construction de la mémoire sont actuellement façonnés, stockées et redistribuées à travers les nouveaux médias.