• 2021/01/15
    2021/01/15

    Production | Le Parti du Cinéma

    De sa création en 1920 jusqu’au début des années 1980, le Parti communiste français a développé une intense activité cinématographique, sans équivalent dans les autres formations politiques, en impulsant la production, la réalisation et la distribution de centaines de films pour diffuser et défendre ses idées. Le Parti du cinéma raconte cette épopée politique et cinématographique. Un documentaire intégralement en archives dont de nombreuses sont inédites.

    Écrit et réalisé par Pauline Gallinari et Maxime Grember
    Avec la voix de Dominique Reymond
    Producteurs : Alexandre Hallier et Jérémy Pouilloux
    Chef monteur : Cédric Defert
    Compositeur : Jean-Christophe Cheneval
    Année : 2020
    Durée : 52 minutes
    Coproduction : La Générale de Production / Ciné-Archives / LCP-Assemblée nationale

    Avec la participation de Ciné+ et le soutien du CNC, de la Procirep et de l’Angoa
    1ère diffusion lundi 1er février 2021 à 20h30 sur LCP

    En décembre 2020, le Parti communiste français a célébré son centenaire. L’histoire de ce parti, qui a structuré la société française et qui a joué un rôle de premier plan dans la vie politique française du XXè siècle comporte un important volet cinématographique. Malgré sa grande richesse, celui-ci reste méconnu du grand public, voire même des communistes.

    Le Parti du Cinéma, écrit et réalisé par Pauline Gallinari et Maxime Grember, nous raconte cette épopée en s’attardant sur les films de ceux qui ont fait ce cinéma communiste, comme Jean Renois, Jean-Paul Le Chanois, Louis Daquin ou encore Jacques Bidou. Leurs témoignages mettent en lumière le rapport innovant qu’a pu entretenir l’un des plus vieux partis de France avec l’image animée.

    L’histoire cinématographique du Parti communiste se singularise par une vocation militante et propagandiste, où l’image est mise au service des mots d’ordre communistes, qui évoluent au gré des grands événements nationaux et interenationaux du XXè sièelce. Si ce dessein est constamment poursuivi, il se décline de multiples manières : au fil des décennies, les procédés techniques évoluent et les expérimentations formelles se diversifient.
    Cette aventure a été rendue possible grâce à l’enthousiasme et l’engagement de militants et de passionnés de cinéma, le plus souvent professionnels, qui ont permis aux films d’être fabriqués et vus, en inventant des méthodes de production et de diffusion inédites, alternatives, pour contourner les obstacles. Tout au long de la période, la censure a été l’un d’entre eux, imposant de créer et de développer des circuits de projections parallèles. Si cette censure a bien sûr été celle du cinéma, où les visas d’exploitation nécessaires à la diffusion en salle étaient refusés, elle a aussi existé en interne, au sein-même du PCF, au motif d’un désaccord avec un réalisateur ou de nouveaux impératifs politiques liés aux évolutions de l’actualité.

    Ces “communistes du cinéma” ont donné un visage à ce cinéma de Parti pendant plus d’un demi-siècle et l’ont incarné. Navigant sans cesse entre le cinéma militant et le cinéma professionnel, ils ont établi des ponts avec l’ensemble de la profession, et se sont nourris de différentes expériences dans leurs carrières. Des studios de cinéma de l’ORTF, des actualités cinématographiques Gaumont et Pathé, en passant par les collectifs de cinéma militant nés après mai 68, les interactions et les influences ont été particulièrement nombreuses, et toujours fécondes.

    Découvrez Le Parti du cinéma en replay sur la chaîne Youtube de LCP :

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